Si vous avez été contaminé par le Covid-19 et que vous ne retrouvez pas l’odorat, nous avons une belle nouvelle : la cryothérapie permet de récupérer de l’anosmie.
La cryothérapie est un remède pour retrouver l’odorat
Une étude menée par les chercheurs du CHU et de l’Université de Reims prouve l’impact positif de l’utilisation de la cryothérapie dans le traitement contre l’anosmie. L’exposition du corps au froid intense, pendant quelques minutes, permet en effet de retrouver l’odorat. Aucune autre thérapie ne permet aujourd’hui de lutter contre ce phénomène.
Cette étude a été effectuée auprès de 45 personnes souffrant de ce mal après une infection à la Covid-19. Ils ont été divisés en deux groupes : l’un d’eux a réalisé entre deux à cinq séances de cryothérapie, l’autre non. L’odorat a été mesuré avant et après le traitement, puis une semaine plus tard. Les résultats sont parlants : les patients du premier groupe ont retrouvé l’odorat en quelques jours, sans effet indésirable. Il est à noter que les capacités retrouvées étaient moins importantes pour les personnes n’ayant effectué que deux séances.
Comment la cryothérapie contribue-t-elle à traiter l’anosmie ?
En s’immergeant dans une cabine de cryothérapie, les patients exposent leurs corps à un choc thermique important. Il permet de stimuler l’organisme et de mettre son corps en « pause ». Cela génère ainsi des réflexes de protection pour lutter contre les syndromes inflammatoires.
Le système nerveux autonome comprend le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique. A eux deux, ils contrôlent les activités corporelles automatiques (la respiration, la circulation sanguine, le maintien de la température…). Alors qu’ils effectuent des actions opposés pour contrôler l’activité des organes, le froid intense permet de les synchroniser à nouveau.
Le médecin peut-il me prescrire de la cryothérapie ?
La cryothérapie a effectivement fait ses preuves et de plus en plus de médecins peuvent l’intégrer dans les traitements prescrits. Elle n’est à ce jour pas intégrée aux actes pris en charges par la sécurité sociale.