Comment avez-vous découvert la cryothérapie ?
C’est Jean-Marie qui m’avait dirigé vers un centre de CCE pour une récupération après une compétition, pour évacuer la fatigue nerveuse et les petites inflammations que je pouvais avoir à ce moment-là. Ensuite, à l’ouverture de Cryo Synergie, j’en ai beaucoup profité et j’ai fait des séances presque tous les jours pour améliorer la récupération et ne pas laisser les inflammations s’installer. J’avais eu aussi des lésions au ménisque du genou droit et j’ai pu faire des compétitions dans toute la France ensuite.
Quels sont les avantages que vous avez observés ?
J’ai tout de suite vu que l’on récupère mieux au niveau de la fatigue nerveuse et du sommeil. J’aurais dû faire cela toute ma carrière d’athlète, c’est un plus indéniable. On le ressent tout de suite après avoir fait quelques séances. La cryothérapie a des effets sur toutes les pathologies inflammatoires et les maladies liées au stress. Dans tous les sports, on va mettre de grosses contraintes sur notre corps et l’on peut avoir des micro-inflammations qui vont se développer dans les articulations que l’on sollicite beaucoup. Dans le javelot, ça sera par exemple le coude, l’épaule, le dos, même les genoux… Quand on s’entraîne beaucoup, on peut même passer en surentraînement et ne plus arriver à décrocher ou à passer en mode récupération. C’est à cause du stress ou de la fatigue. La cryothérapie permet de reparamétrer le système central et de repasser correctement d’un mode jour à un mode nuit.

Vous aviez pratiqué la cryothérapie à quel rythme ?
Au moins 3 à 5 fois par semaine. Je faisais les compétitions le week-end et je m’entraînais le reste de la semaine à Strasbourg et je m’abstenais 48 h avant les compétitions pour ne pas trop endormir le système central. Il fallait que l’afflux nerveux soit percutant donc faire de la cryothérapie avant donne le risque de se mettre dans un mode un peu trop reposant. Cela suffisait donc de le faire du lundi au vendredi. Il fallait que je sois très énergique pour les compétitions. Ça ne gêne pas pour les entraînements, mais j’étais transcendé pour les compétitions.
Vous avez accompagné Jean-Marie Profault pour sélectionner la meilleure technologie à proposer chez Cryo Synergie ?
On a pu profiter des championnats de France à Marseille par exemple, pour tester un centre juste à côté. On a fait un benchmark pour repérer la meilleure technologie. Entre la cryothérapie à l’azote et celle à l’électrique, dites de Corps Entier, ça a été vite vu. C’est le Corps Entier qui a un vrai plus, car la tête a beaucoup de récepteurs au niveau du cou et de la zone vagale et c’est important de pouvoir l’immerger pour avoir un choc thermique efficace. On a fait des tests, on a demandé des infos techniques et on s’est dirigé vers le modèle le plus efficace et le plus rassurant pour ceux qui peuvent avoir des appréhensions. On a trouvé la première cabine qui peut descendre à -110 °C sans avoir à passer par des sas. C’est en plus une innovation française. Le choc thermique à l’entrée est important et on perd cet effet si l’on passe par différents sas.
Vous connaissez d’autres athlètes qui en font ?
Oui, j’ai rencontré des skieurs, des joueurs de la SIG, du racing, des handballeurs également. Des collègues d’entraînement en ont fait comme Teuraiterai Tupaia ou Remi Conroy.
Vous avez aussi fait de la pressothérapie ?
Oui, c’est le combo ultime. Quand on fait une cryothérapie, il faut que les gens puissent se poser pendant 15 minutes pour que les effets sur le système nerveux soient très efficaces. Ils se détendent dans les canapés, évitent les écrans et les lumières bleues… C’est le moment où le corps se relâche. La pressothérapie est un massage très agréable, que l’on fait en position couchée après la cryothérapie. La relaxation de quinze minutes est décuplée, dans un endroit au calme, agréable… On vient booster l’afflux sanguin avec le drainage lymphatique. On traite les syndrômes de jambes lourdes, de rétention d’eau, de peau d’orange… Pour le sportif, on renouvelle le sang que l’on va mettre dans les muscles et éliminer les toxines. La cryothérapie et la pressothérapie ensemble sont déjà très utiles, mais il n’y a pas mieux si on fait les deux ensemble.